À la Revue, nous sommes convaincus qu’il est essentiel d’alimenter notre foi de plusieurs façons et nous croyons que les témoignages de faveurs obtenues sont de puissants véhicules de transport de foi et d’espérance. C’est pourquoi nous sommes heureux de recommencer à publier vos témoignages de faveurs obtenues auprès de sainte Anne. Nous vous présentons aujourd’hui le témoignage d’une faveur extraordinaire accordée à l’été 2017.

Nouveau-Brunswick, 2017. C’est la neuvaine à sainte Anne, prêchée par le Père Guy Desrochers, rédemptoriste, en l’église de Sainte-Anne-de-Madawaska. Le père Desrochers a été lui-même l’un des premiers témoins de la guérison  extraordinaire de madame Juliette Michaud racontée ici :

Née à Rivière-Verte au Nouveau-Brunswick et émigrée plus tard au Connecticut, madame Michaud garde un lien indéfectible avec sa famille dans la région d’Edmundston où elle se rend durant les vacances estivales.

À l’été 2017, elle loue un petit chalet sur le bord de la Rivière-Verte, mais cette fois, la santé n’est pas au rendez-vous. En décembre 2016, elle a dû être opérée d’urgence pour trois hernies aux intestins et il en a résulté une grave infection qui s’étend dans la région du nombril où on peut voir une grande plaie ouverte d’environ 4 cm de diamètre, qui refuse de guérir depuis plus de six mois.

Des médicaments sont nécessaires pour calmer l’atroce douleur et madame Michaud doit séjourner plusieurs mois à l’hôpital et recevoir toutes sortes de soins spécialisés, suivis de deux mois de thérapie, alors même que son dos se met à la faire souffrir et qu’elle a de la difficulté à marcher normalement.

Le 21 juillet 2017, sa soeur Gizline lui demande d’aller au presbytère pour y recevoir l’onction des malades des mains du père Guy Desrochers, en visite pour prêcher la neuvaine et accompagné d’une relique de sainte Anne. Elle refuse  par gêne et par fatigue, mais a la surprise, le lendemain, de voir que le père Desrochers s’est déplacé chez elle pour lui donner l’onction des malades et lui offrir la possibilité de vénérer la relique, venue tout droit du sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Après avoir reçu l’onction, le père Desrocher lui a dit de tenir elle-même la relique sur son abdomen, de « laisser parler son coeur en faisant quelques promesses à la bonne sainte Anne, en vue de la faire connaître et aimer. » Madame Michaud dit avoir tenu la relique pendant au moins dix minutes en pleurant et en lui confiant le contenu de son coeur. Elle nous confie « J’ai tellement confiance en sainte Anne, je sais qu’elle m’écoutait et m’entendait à ce moment. »

Le jour de la fête de sainte Anne, le 26 juillet elle remarque que la plaie est déjà à moitié guérie et qu’elle n’est plus ouverte que de 2 centimètres. Quelle joie ! Le 3 août, lors d’une visite chez son médecin au Connecticut, ce dernier est tellement surpris de voir la plaie presque guérie, qu’il lui dit : « Wow ! Qu’est-ce qui s’est passé ? La plaie est presque toute guérie ! » Sur le coup, trop intimidée et craignant sa réaction si elle lui dit que c’est la bonne sainte Anne qui l’a guérie, elle ne dit rien.

Ce n’est pas tout. Le jour de la fête de sainte Anne, elle se rend à l’église en ayant encore très mal au dos, et oublie  d’apporter son coussin. Pendant la messe, son mal de dos disparait mystérieusement ! Encore une faveur ! Elle est ivre de joie !


Madame Michaud nous écrit : « Je ne peux exprimer tout le bonheur et la reconnaissance qui m’habitent, Père  Desrochers, merci de tout coeur de m’avoir apporté la relique de sainte Anne. J’ai demandé à ma soeur de prendre  une photo de vous tenant la relique, car je me propose de continuer de remercier sainte Anne chaque jour, en plaçant cette photo sur mon abdomen. »
Après deux mois, elle peut affirmer que sa plaie est complètement guérie et travaille à faire connaître son témoignage.